Edito Juin 2015Ce site est une réorganisation et un élargissement thématique du site précédent "Resopasto" que nous avions créé en 2009, à la veille de notre réunion de Tirana, Albanie (deuxième réunion d'expert sur l'agropastoralisme - voir la rubrique "réunions du réseau").Nous avons d'abord inclu explicitement la forêt dans "l'agropastoralisme", pour parler maintenant d'agro-sylvo-pastoralisme. Cette dimension forestière des systèmes pastoraux est bien connue des spécialistes et nos réunions de réseau en ont souvent montré l'importance. Les forêts fournissent à la fois des ressources pastorales, mais aussi des écosystèmes complexes associés. On le sait, mais mieux valait le dire explicitement!Nous avons aussi encastré la question agropastorale dans l'enjeu plus vaste, mais entièrement inter-reliée du "territoire". En effet, l'agropastoralisme ne doit pas être conçu comme un ensemble de filières ou un secteur d'élevage particulier, mais comme une composante décisive de macro agro-éco-systèmes.Ils ne sont pas seulement pastoraux, même si cette dimension est évidemment centrale. Ces systèmes sont un leg historique, un patrimoine, mais aussi un ensemble de techniques adaptées et évolutives des sociétés (ou des communautés) qui conforment des paysages et gèrent des territoires considérables, notamment en Méditerranée.Dans des économies ouvertes l'activité pastorale doit, dans ses transformations et adaptations, s'adapter à un ensemble de contraintes (économiques, écologiques, sociales) et à un ensemble d'utilisations et d'enjeux. La notion de territoire nous permet à la fois d'assurer l'importance décisive de l'activité pastorale, mais aussi les dimensions de gouvernance territoriales et environnementales qui doivent assurer sa pérennité et ses capacités d'adaptation.François LerinJuin 2015 |
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